Jambes lourdes et problèmes circulatoires

Avec les chaleurs de l’été, de nombreuses femmes souffrent de jambes lourdes qui gonflent.

Le retour veineux est plus facile dans les bras que dans les jambes sujettes aux congestions sanguines avec des complications telles que les varices ou les phlébites.

Il y a trois causes principales pour cet état appelé « Sirāja Granthi ».

1 – L’été

Pendant l’été, Vyāna Vayu, la force centripète-centrifuge est active, diffuse la chaleur vers la périphérie du corps, engendrant une dilatation des veines dont les clapets anti-retour, appelés valvules, s’écartent et ne peuvent remonter le sang.

2 – Les éléments terre, eau et air

Trois des cinq éléments provoquent les obstructions :

  • la terre à l’évidence
  • l’air en asséchant le sang et provoquant des caillots
  • l’eau en fonction de sa quantité : en petite quantité, elle lubrifie et favorise la circulation ; en trop grande quantité, elle obstrue.

Ainsi, l’état de vos dosha(s) favorise ou non les jambes lourdes.

Nota : Āma, la toxémie, est très obstruante.

3 – La femme

L’homme est de nature air et feu.

La femme étant de nature terre et eau, elle est plus touchée par les phénomènes de jambes lourdes.

De plus, les éléments terre et eau favorisent les congestions au niveau du bassin, carrefour stratégique du retour veineux. La femme, ayant des hanches plus larges que les hommes, est donc d’autant plus sujette aux congestions pelviennes.

Attention :

  • le port des talons hauts empêche la flexion des chevilles alors que cette flexion sert de pompe à chaque pas pour renvoyer le sang vers le haut ;
  • la pompe du retour veineux étant située au niveau de la voute plantaire, éviter les chaussures qui serrent les pieds.

Les traitements :

  1. Dans un premier temps, le traitement est de nature tikshna, pénétrant, pour dissoudre les obstructions si nécessaires, avec des épices piquantes telles que le poivre qui accélère la circulation du sang.
  2. Puis se concentrer sur l’aspect circulatoire avec de l’astringence de plantes comme l’hamamélis ou la vigne rouge.
  3. Enfin, pour les cas graves, les traitements locaux appelés « Raktamokṣaṇa » sont utilisés pour évacuer les dosha(s) viciés qui stagnent dans le sang. Il s’agit d’évacuer le sang avec des saignées classiques, des sangsues, des ventouses avec incision après leur pose.

Ce texte fait partie de la propriété intellectuelle de la société Golden Temple – Siren 400 302 659. Il ne peut être dupliqué partiellement ou totalement sans notre autorisation expresse.

© Golden Temple, 2021-2024.

A propos de l'auteur

Panier