Les glucides

Les trois principales sources de glucides dans la tradition alimentaire de l’Inde sont le riz, le blé et le sucre de canne.

Les Vipāka(s), après digestion, du riz, du blé et du sucre de canne sont différentes :

  • Le riz reste froid et apaise Pitta. Son onctuosité apaise Vāta.
  • Le blé, avec son gluten, enflamme la membrane de l’intestin et il est à éviter pour les Pitta si le feu digestif est faible.
  • Le sucre de canne a la même Vipāka que celle du riz. Bien entendu, il doit être non raffiné pour conserver tous ses sels minéraux, le sucre raffiné étant le plus grand facteur de déminéralisation avec les conséquences sur Asthi Dhātu (perte de cheveux et ostéoporose).

Dans le cadre d’un régime végétarien où une légumineuse et associée à une céréale pour avoir une protéine complète, le riz est le meilleur associé pour compenser le côté Grāhi du dal, la légumineuse grâce à sa qualité Madhura, c’est-à-dire douce.

Une personne ne supportant pas la digestion des lentilles mangées seules sera surprise de constater que mangées en même temps que le riz, elles se digèrent très bien.

Selon la tradition culinaire de l’Inde, c’est cette qualité Madhura, pour compenser le Grāhi du dal, qui est la principale vertu du riz.

Est-il nécessaire de manger des glucides au regard de la gestion des priorités de l’organisme et nourrir les dhātu(s) ?

Les sept dhātu(s) sont nourris par ordre de priorité, Rasa étant le premier servi, suivi de Rakta, le sang, et de Mamsa, les muscles.

Attention, les muscles n’ont besoin de glucide qu’uniquement pour un effort intense. Dans la vie courante, la consommation des lipides leur suffit largement.

Ainsi, si des pâtes ou du pain sont consommées par un sédentaire, le processus de digestion Pāka va sauter l’étape Mamsa : et les glucides ne seront pas transformés en glycogène musculaire mais en graisse, et stockés dans le dhātu suivant : Meda, le tissu adipeux.

Ainsi, le sédentaire va simplement grossir, surtout s’il est de constitution Kapha.

Attention, pour le sportif, il y a une fenêtre de tir qui est de 4 heures maximum après un effort. Passé ce délai, Mamsa Dhatu s’est remis à la lipolyse, et a perdu sa priorité, comme dans le cas du sédentaire.

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