Un remède doit faciliter les fonctions du corps et non les remplacer.
Par exemple, la consommation de psyllium, de plantes laxatives ou bien de fruits comme le pruneau le matin sont des habitudes qui permettent d’activer le transit et de faciliter la selle.
Sans période de pause, ces habitudes d’apparence saine, risquent d’affaiblir la dynamique spontanée d’évacuation du corps (Apāna Vayu) et de nous rendre dépendant.
A l’image d’une jambe cassée, la marche avec des béquilles est provisoire et ne peut être le processus de rééducation.
Attention, ce principe s’applique à tous les remèdes : même un traitement « naturel », à priori « sain » en comparaison d’un médicament de synthèse, peut contribuer à affaiblir notre terrain.
Tout traitement, naturel ou avec un médicament, doit faire l’objet de « pauses thérapeutiques » qui consistent à ne pas « se soigner » pendant un certain temps afin d’inviter le corps à retrouver son fonctionnement initial par lui-même.
Bien entendu, le corps ne pourra pas bénéficier pleinement de ces pauses si elles ne sont pas accompagnées d’une suppression de la cause (Nidāna Tyaga) de la pathologie en question.
Le choix de ces pauses doit être adapté :
- au stade de la pathologie
- ainsi qu’à la vitalité du patient.
1 – Traitements longs et pauses courtes :
Dans ce cas, les périodes de pauses devront être courte et mises en place progressivement jusqu’à ce que le patient retrouve suffisamment de vitalité pour en bénéficier.
2 – Traitements courts et pauses longues :
Concernant des stades moins avancés comme l’accumulation (Sañcaya) ou le débordement (Prasara) d’un Dosha, les pauses thérapeutiques doivent être posées dès le début d’un protocole pour inviter le corps à retrouver son équilibre par lui-même.
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