L’Ayurvéda : une science vivante et dynamique

Une habitude, une discipline, qui fonctionne bien pour notre santé a-t-elle une limite ?

Les limites à nos habitudes régulières sont principalement notre manque de connaissances des qualités des saisons et des cycles féminins.

1 – Faut-il avoir toujours le même nombre d’heures de sommeil ?

L’heure du coucher dépend de la course du soleil et non pas d’une heure fixe pour les 365 jours de l’année.

Le temps de sommeil doit être plus long en hiver, période où la nature se repose. Sans aller au comportement extrême de la marmotte, il est inapproprié de se coucher tard l’hiver.

Veiller tard est réservé à l’été, avec des nuits courtes au moment du solstice. Ceci n’empêche pas les siestes qui hydratent l’organisme.

Tout décalage avec les saisons engendre une dépense importante d’énergie vitale.

2 – Adapter son alimentation

Conserver le même régime alimentaire, qui nous convient, y compris pendant les menstruations est source de fatigue.

L’excès d’Apāna pendant la phase menstruelle affaiblit Samana. Celui-ci étant faible, Agni, le feu digestif, s’affaiblit aussi. Donc, trop de nourriture pendant les règles coûte beaucoup d’énergie vitale.

A bout d’un certain nombre de cycles de règles avec trop de nourriture, le corps va dire stop et forcer d’un coup la femme à prendre du repos ou déclencher des douleurs alors qu’elle n’en avait pas eu jusqu’à présent.

Justement, l’absence de douleurs et de symptômes peut pousser la femme à continuer de manger normalement, plutôt abondamment, pendant les règles, alors qu’en fait, même si cela se passe bien, il faut tenir compte des cycles pour son alimentation.

Attention : harmoniser notre comportement et nos habitudes avec les saisons ou les cycles ne signifie pas que nous devons renoncer à tous les projets et nos pulsions. Simplement être conscient du coût en vitalité que cela peut engendrer, et éventuellement prévoir du repos avant ou après.

Conclusion :

Mener sa vie non pas uniquement en fonction de nos désirs et projections mais aussi en harmonie avec les cycles de la nature.

Par exemple, prévoir une purge en automne, période propice à l’évacuation par le bas pour évacuer la chaleur résiduelle de l’été.

Cette purge doit être accompagné par un thérapeute qualifié.

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