La constipation

Il y a constipation lorsque les selles ne sont pas évacuées pendant plus d’une journée.

Cependant, attention, la fréquence idéale pour aller à la selle n’existe pas. Cette fréquence varie en fonction de la nature de l’intestin de chaque individu.

Il y a constipation lorsque :

  • la fréquence est inférieure celle observée habituellement
  • lorsque l’on ressent que l’intestin est encombré. Ce ressenti peut se confirmer en palpant le sigmoïde.

Causes

1 – Vāta et système nerveux

Une perte de la mobilité intestinale qui est régie par Vāta dans sa forme Apāna. Cette perte de mobilité est souvent lié à un système nerveux sympathique trop actif : l’adrénaline contracte l’ensemble des sphincter et perturbe le relâchement qui permet l’évacuation.

2 – Rūkṣa : sécheresse

une aggravation générale de Vāta génère un assèchement du colon qui la première partie touchée lorsque Vāta s’aggrave. Etant plus sèches, les selles deviennent d’autant plus difficiles à évacuer.

3 – Ama

une accumulation de matières indigestes dans l’intestin est une autre cause de problème d’évacuation. Ceci, d’autant plus que l’état d’indigestion perturbe la vitalité de l’organisme. L’obstruction, couplée à la baisse de vitalité, engendre un état de constipation.

Si cette accumulation de matières indigestes devient chronique, celles-ci vont fermenter et générer une acidification qui va déséquilibrer la flore intestinale ainsi que les enzymes et ainsi encore plus aggraver l’état d’indigestion.

Ceci peut avoir comme conséquence un affaiblissement du système immunitaire et hormonal sur le long terme.

Un état chronique de constipation sur plusieurs années est souvent la cause de nombreuses pathologies auto immunes ou d’autres pathologies comme les déséquilibre de la thyroïde, l’hypertension ou le diabète.

Les remèdes :

Attention : l’usage d’un laxatif doit être ponctuel pour ne pas habituer l’organisme à cette aide « extérieure ».

Ceci, d’autant plus que la majorité des laxatifs sont irritants pour l’intestin et affaiblissent l’organisme.

On favorisera :

  • l’usage de plantes de nature sucrées et hydratantes avec un effet « Anulomana », c’est-à-dire la capacité de cuisiner les toxines et les déchets tout en remettant Vāta dans le bon sens.
  • des mesures de rétablissement de Vāta dans sa forme Apāna.

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