Rogi – le patient :
Sous certaines conditions mentales et/ou pathologiques, notamment dans des conditions importantes de toxémie (Āma), le patient ne dispose plus du discernement nécessaire pour relever et se souvenir des signes qui caractérisent un déséquilibre potentiel.
Cette ignorance est la source de toute pathologie chronique.
Il est donc parfois nécessaire de travailler en priorité la force du mental (dhṛti) et le discernement (dhī) du patient afin qu’il puisse répondre aux autres exigences de l’efficacité d’un traitement qui sont :
Vaidya – le médecin :
Le rôle d’un Vaidya n’est pas de guérir la maladie mais l’état d’esprit du patient qui a mené à cette maladie.
La compétence d’un Vaidya dépend donc de sa capacité à diagnostiquer les raisons profondes qui poussent un individu à des erreurs de jugement le rendant malade.
La simple administration de remèdes symptomatiques, même s’ils sont pertinents et naturels, ne suffit pas, le but de l’Āyurveda étant avant tout de soutenir la réalisation des individus à travers une espérance de vie longue et en bonne santé.
Ainsi, le Vaidya doit s’appliquer à ouvrir avant tout un espace d’écoute et avec un questionnement pertinent.
En plus de traiter des symptômes et un terrain, un Vaidya doit être un enseignant des lois de la nature afin de permettre au patient de comprendre sa manière de dialoguer avec l’environnement et devenir acteur de sa propre santé.
En conclusion, il est de la responsabilité du Vaidya de responsabiliser le patient.
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