L’importance de ne rien faire

Notre organisme est très intelligent pour se maintenir tout seul en bonne santé.

De nombreux mécanismes d’auto régulation agissent sans aucune intention de notre part, notamment la régulation de la température, du rythme cardiaque, la circulation des déchets dans les différents fluides et leur évacuation.

De même, des mécanismes de relâchement opèrent après l’accumulation d’émotions ou de tensions.

Le maintien de ces équilibres ne peut se faire que pendant les moments d’inactivité, c’est-à-dire durant lesquels nos sens ne sont pas sollicités par nos désirs d’acquérir encore plus de sensations.

Ces périodes d’inactivité sont souvent synonymes d’ennui.

Cependant, vouloir combler ces moments par une suractivité favorise la perte de conscience des signaux que nous envoie notre corps et favorise la maladie qui devient le dernier recours de celui-ci pour nous forcer au repos.

En fait, les phases d’inactivité sont très utiles pour se confronter à la réalité de nos émotions et bien distinguer celles-ci des véritables signaux physiques que nous envoie notre corps.

Certaines périodes sont propices à cette introspection :

1 – Lune noire

Les périodes de lune noire durant lesquelles l’astre lunaire ne reflète pas la lumière du soleil qui représente l’énergie masculine et sa projection. Notre corps, moins influencé par l’énergie d’action et de projection du masculin peut donc facilement laisser place au repos et la contemplation.

2 – Hiver

En hiver, Samana, la force centripète de l’énergie est active et facilite le repli sur Soi. Le faible temps d’ensoleillement et la nature endormie nous invitent aussi à des moments d’inactivité et de vide

3 – Période de menstruation

Pour la femme, la période de menstruation avec le repos forcé qui en découle est une invitation à faire le bilan de son cycle passé.

Lors de ce processus de purification, il est important de laisser l’espace au corps pour libérer, évacuer et vivre ce qui a été retenu et gardé pendant l’ensemble du cycle menstruel.

Pendant les règles, Apāna est fort et engendre une baisse de Prana : ainsi, la femme se nourrit moins de ce qui est extérieur, et son observation s’intériorise.

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