Le « sexe » est-il une perte ?
Effectivement, l’éjaculation masculine et la perte de fluide chez la femme peuvent entrainer un asséchement du corps.
De plus, les mouvements du bassin et la passion, avec l’énergie de Rajas, sont un processus chauffant et asséchant.
Cet asséchement s’observe surtout pour l’homme, composé en majorité des éléments air et feu, alors que la femme est majoritairement eau et terre.
Cette vitalité nous maintient en bonne santé jusqu’à sa perte pendant la vieillesse.
Objectif : avoir du plaisir sexuel sans perdre Ojas.
Ojas est une substance notamment issue de Śukra Dhātu, le tissu reproducteur, avec qui il partage les qualités suivantes : le froid, l’humide et l’onctueux.
Selon les textes de l’Āyurveda :
« L’hiver est une saison dans laquelle on peut se livrer à des rapports sexuels jusqu’à pleine satisfaction, selon ses désirs, prakāmam. » Ca.Su 6/16-17
« En été, s’abstenir de tout rapport sexuel. » Ca.Su 6/32
1 – Faire l’amour en hiver et au printemps
Cette saison est gouvernée par la présence de la lune.
Ainsi, les rapports sexuels seront moins asséchants étant donné que la saison est nourrissante.
Le printemps, période d’aggravation de Kapha, éléments eau et terre, est une saison pour faire l’amour.
2 – Limiter le sexe en été
La dynamique d’extraction du soleil pendant l’été engendre un assèchement. L’enjeu de cette saison est de maintenir notre ressource humide et froide pour ne pas assécher le corps.
Ainsi, la sexualité doit être mesurée. L’automne est aussi dans cette dynamique.
3 – Pas de sexe après le repas :
Or, la dynamique sexuelle par une sollicitation des organes des sens liés à l’excitation active Vyāna Vāyu, la force centrifuge.
De plus, l’éjaculation et la perte de fluide chez la femme activent Apāna Vāyu.
Donc l’amour après le repas entraîne une indigestion.
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