Les Dhātu(s)


Dhātu signifie “ce qui soutient maintien, nourrit et supporte”. Les dhātu(s) sont les éléments qui soutiennent et nourrissent notre corps. On les considère comme “les tissus” de notre corps.


Ils sont au nombres de 7 et s’établissent dans l’ordre suivant :
Rasa, Rakta, Māṃsa, Meda, Asthi, Majjā, Śukra.


Chaque dhātu a une fonction particulière pour le corps et en se formant va produire un sous-tissus (Upadhatu) et des déchets (Mala). Nos dhātu(s) sont formés par notre digestion et chaque dhātu est interdépendant à l’autre. Si la digestion est mal effectuée sur le premier tissu, le tissu d’après en sera directement impacté.


Dans cette série d’articles nous définissons chacun des dhātu du corps et nous vous expliquons le rôle et les spécificités de chacun de ces dhātu.

 


Le terme « déchet » représente mal la réalité des Mala(s) qui sont en fait des éléments témoignant du bon fonctionnement de notre digestion subtile et grossière. Seul l’excès et la mauvaise évacuation des Mala(s) sont nocifs.

L’immunité est donc le résultat d’une bonne cohésion entre Para et Apara Ojas, c’est-à-dire notre capital immunitaire et la façon dont il est distribué dans le corps. Cette immunité repose également sur Agni, une entité aussi importante qu’Ojas. 

Chacun des cinq éléments dispose de qualités qui le définissent.

Par exemple, l’élément feu est sec, léger, subtil, chaud et mobile et Śīta Guṇa n’y est pas présent. Śīta guṇa est présent dans les éléments eau et air, et ainsi, cette qualité se retrouve chez Kapha et Vāta Doṣa. Rasa, Meda et Śukra Dhātu sont aussi caractérisé par Śīta guṇa. 

Le concept d’Ojas définit en partie notre immunité. Ojas est un liquide physique et une loge de Prāṇa qui garantit la cohésion du corps, sa résistance aux agressions extérieurs et notre vitalité. Ojas circule dans tout notre corps grâce à l’action de Vyana Vayu.

Pour retrouver la vitalité après des excès, il n’est pas indiqué de faire des cures détox qui auront tendance à accentuer la fatigue. Il faut plutôt se concentrer sur la capacité du corps à produire un bon Ahara Rasa.

Selon l’Ayurvéda, la sieste est un art qui a ses principes et qui, comme toute chose, s’adapte au contexte, à la personne et à l’espace. La sieste est appelée : Divāsvapna, ou sommeil de jour ou bien encore Akālaśayanā, le sommeil à contretemps, impromptu. Cette pratique peut être à la fois considérée comme un outil thérapeutique mais peut aussi s’avérer être nuisible si certains principes ne sont pas respectés.

Panier