Les traumatismes

La science fait la différence entre les traumatismes physique et psychique.
 
Alors que selon l’Āyurveda, il n’y a pas de différence, les cinq éléments étant impactés de la même façon.

Khavaiguṇya : les points faibles

Un choc du passé crée un point faible, un Khavaiguṇya.
 
Précision : Un Khavaiguṇya n’est pas forcément créé par un choc unique. Cela peut-être par exemple une succession d’efforts physiques créant une tendinite chronique ou une succession d’injustices traumatisantes sur le plan psychologique.
Une fois un Khavaiguṇya créé, dès qu’il y aura une aggravation d’un dosha ou un excès d’Āma (toxines), cette zone Khavaiguṇya sera la première à manifester les symptômes.
 
Exemple : un joueur de tennis retraité, après un repas trop copieux avec de la viande créant des toxines, verra une vieille tendinite au coude s’enflammer à nouveau alors qu’il n’avait plus eu de douleur dans ce coude depuis 15 ans. C’est la manifestation du Khavaiguṇya.
 
En général, une personne consciente connaît ses propres Khavaiguṇya et se comporte de sorte qu’ils ne se manifestent pas à nouveau.

Système digestif

Souvent, les Khavaiguṇya(s) ayant une cause émotionnelle se loge dans le système digestif.
 
Il y a donc une incapacité à digérer physiquement les aliments et psychiquement les émotions.
 
Ces deux types d’indigestion entraînent des obstructions qui prive la circulation du Prāṇa, menant à une perte de vitalité.
Selon l’Āyurveda, un traumatisme est une source d’aggravation de Vāta. Lorsque ce dernier s’aggrave, il assèche les ressources de l’organisme.
 
Ainsi, avant toute mesure thérapeutique sur un traumatisme physique ou psychique, il est primordial de s’assurer de l’état de Vāta en soutenant le système nerveux et la bonne nutrition des dhātu(s) afin que l’organisme ait des ressources.
 
Pour une libre circulation de Vāta, les voies d’évacuation doivent être propres et la circulation des liquides optimales afin de permettre l’évacuation des mémoires émotionnelles ou physiques qui résident dans les zones choquées.
 
La plupart des Khavaiguṇya situés dans les jambes ou les bras, qui sont la loge de Vāta, peuvent être éliminés petit à petit au fil des années par des exercices d’étirement et des massages en profondeur.

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