L’activité physique : Vyāyāma

Selon les textes de l’Āyurveda, ancien de 2500 ans avant Jésus Christ, et donc bien antérieurs au phénomène sociologique et culturel qu’est le sport, l’activité physique, Vyāyāma, faisait déjà partie de la discipline quotidienne, Dinacaryā.

Comment pratiquer ?

Vyāyāma doit être pratiqué jusqu’à Ardhaśakti,  c’est à dire la moitié de nos capacités.
Cette limite est atteinte lorsque les signes suivants apparaissent :
  • Transpiration des aisselles, des tempes, du nez et au niveau des zones articulaires
  • Une sécheresse dans la bouche
  • L’augmentation de la fréquence respiratoire
Tant qu’un de ces signes n’est pas présent, il faut continuer.
Ces signes apparaissent pour certaines formes de yoga comme l’Aṣṭāṅga ou le Kundalini.

Avyāyāma : la sédentarité

 

Le contraire de Vyāyāma, Avyāyāma, la sédentarité, un phénomène très récent depuis le début des années 70, est la cause des nombreuses pathologies actuelles.
Lorsqu’Ama ou les Mala(s) des dosha(s) sont figés en périphérie de l’organisme dans les membres, le sport est un moyen de rendre Utkleśa ces matières, c’est-à-dire de les détacher, décoller.
De plus, la transpiration permet de nourrir la peau, de maintenir son pH et son microbiote qui permet l’immunité.
Enfin, le sport relance le métabolisme tissulaire pour rendre efficace l’action des substances Dīpana – Pācana, notamment la bonne absorption des médicaments.

Excès d’activité physique

 

Par contre, le sport pratiqué en excès peut devenir asséchant avec les déséquilibres suivants :
  • la toux, signe de Vāta en aggravation ou de Kapha remis Utkleśa de manière brutale.
  • la perte de poids conduisant à la perte de la force,
  • le surentraînement entrainant une perte de vitalité, Ojas, qui peut être DEFINITIVE.

Mesures pour les personnes pratiquant le sport à haute intensité :

Le sport à haut niveau doit être compensé par les actions nourrissantes que sont :
  • la connexion aux sensations pendant l’effort au lieu de la recherche absolue de la performance guidée par un mental dans le jugement,
  • la nourriture onctueuse,
  • la pratique en nature afin d’être nourri du prāṇa, plutôt qu’en salle,
  • le sommeil tôt dans la nuit, pour permettre à Kapha d’hydrater le corps.
  • sans activités sexuelles excessives, pour conserver la vitalité, Ojas.
Le tout dans le respect d’un des grands équilibres de l’Āyurveda entre la dynamique de transformation d’Agni et celle nourrissante de Soma.

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